L'histoire du snowscoot

 
À l'origine, le snowscoot a été inventé en 1991, par un groupe d'amis et plus particulièrement, par un français, Franck Petoud. Depuis 1994, il a œuvré pour essayer de le faire connaitre à travers le monde. Il a organisé les premiers championnats de France à Avoriaz en France en 1995. Les premiers championnats d'Europe à Murren en Suisse en 1997 et les premiers championnats du monde en 2002 aux Diablerets en Suisse. De nos jours ces manifestations sont le plus souvent supervisées par des associations sportives dédiées à ce nouveau sport.

La fabrication des premiers snowscoots a débuté en 1992 sous licence par la marque de vélos Sunn sous l'autorité de son leader Max Commençal. En 1996 il est exporté au Japon et aux USA. En 1999 suite au redressement judiciaire de Sunn, Franck Petoud reprend les droits d'exploitation du produit sous la marque « Insane Toys » et crée sa propre entreprise en Suisse, les lieux de production restant les mêmes. Diplômé d'honneur au concours Lépine en 1993, le produit est exporté aujourd'hui dans une quinzaine de pays. Quelques milliers de snowscoots sont fabriqués chaque année, la plus grosse production est celle de la marque « Jykk Japan » et depuis 2005, quelques autres marques ont vu le jour, apportant des variantes au concept initial. Par exemple « Black Mountain » avec des engins tout suspendus, « Slopecycle » avec une liaison cadre-planches plus directe et pas de cales pieds, « Crighton » avec une mini-selle et des planches spécifiques, « Bikeboard » avec un cadre qui permet d'y adapter des roues ou une planche de wakeboard pour l'été... Le développement continue et concerne également les planches, dont la qualité a fortement progressé au cours des dernières années notamment avec l'apparition de matériaux comme le titane et le carbone.

Le snowscoot mélange plusieurs cultures, dont celles du BMX et du Snowboard. Assez facile d'accès au début, le snowscoot attire divers pratiquants venant du BMX, du VTT, du motocross, de la motomarine ou du snowboard.

La popularité du snowscoot est peu importante, c'est un sport qui sort de l'underground grâce aux compétitions qui sont régulièrement organisées. Elles permettent de rassembler les passionnés et d'en médiatiser un peu la pratique. Le snowscoot est autorisé dans la plupart des stations, seule quelques grandes stations restent réfractaires : Megève et Serre Chevalier. C'est sans doute l'un des sports de glisse sur la neige le plus facile à aborder et c'est aussi l'un des plus spectaculaires. En France, il est agréé par le service technique des remontées mécanique (STRM) qui fait partie du ministère des transports et peut être utilisé sur les télésièges ou téléskis comme en monoski ou en snowboard, debout les pieds fixés, contrairement au « vélo ski » ou « ski bob », son cousin, qui nécessite un portage et dont les utilisateurs sont considérés comme des piétons sur les remontées mécaniques téléportées.

Le sport s'est structuré avec le temps, l'association française de snowscoot (AF2S) a été créée en 2001, La Fédération Suisse de snowscoot (F3S) en 2005 et une fédération internationale est en train de voir le jour. Il est possible de devenir accompagnateur en snowscoot en accord avec le ministère « Jeunesse et sport » et certaines écoles de ski donnent déjà des cours en France.

En démonstration sur le snow park de Bardonnechia au moment des jeux olympiques de Turin (2006), il fut également chaque hiver sollicité par des organisations d'évènements multi-sports comme les « Playstation Airgames » ou les « Bluewin Fly sessions » durant lesquels, Xavier Jacquemet et Ludo Guitton (les meilleurs spécialistes de la discipline durant les dix premières années), se sont produits devant des milliers de spectateurs dans des shows de freestyle spectaculaires. Sans oublier également, Nicolas Pillin, qui assura par la suite la relève des pionniers, pour continuer à faire évoluer le freestyle.

 

(Source Wikipédia)